Mais au fait … c’est qui, le grand public ?

Âge, intérêt, catégorie socio-professionnelle… quand on parle du « grand public », on parle en réalité d’un public aux contours protéiformes et difficile à définir. Vous pouvez vous retrouver face à des jeunes du primaire au lycée, des étudiants, des adultes, tous ces publics pouvant être mélangés !
- Il n’a a priori pas de qualification / de connaissance sur le spatial et ne connait pas forcément le CNES.
- Il n’a pas nécessairement d’attentes.
- Votre mission, donc, si vous l’acceptez : capter son attention !
Pas de panique,
voici comment se préparer en 5 étapes :
Etape 1 :
savoir comment parler du CNES
Choisissez les formulations adaptées à votre public, mais aussi celles qui sont conseillés pour que le CNES soit lisible et reconnu.
Par exemple, privilégiez l’emploi du nom « CNES », plus simple à mémoriser, plutôt que son nom développé (et compliqué !) « Centre national d’études spatiales ».
Ca n’évoque rien à votre audience ? Vous pouvez expliquer la première fois que « Le CNES est l’agence spatiale française », mais revenez bien au nom « CNES » par la suite : ne semez pas la confusion en utilisant plusieurs dénominations.
Langage, règles de féminisation, vocabulaire technique… pour plus de conseils, consultez :
Des supports visuels attractifs peuvent vous aider à susciter l’intérêt de votre audience.
Pour faciliter vos interventions, la DCO a élaboré plusieurs sets de planches PowerPoint couvrant les grandes missions du CNES, son organisation et ses chiffres clés. Et elles contiennent des quiz pour faciliter les interactions !
- Vous avez peu de temps ? Ces sets sont utilisables clés en main, il vous suffit de piocher les slides qui vous conviennent.
- Le set n’est pas adapté au contexte de votre intervention ? Vous pouvez sans problème le personnaliser et y intégrer votre contenu !
Etape 2 :
adapter son discours
au public
La vulgarisation ne consiste pas à « diluer » le savoir, mais à le rendre compréhensible. Voici quelques techniques :
- Utiliser des métaphores et des analogies
- Décomposer les concepts complexes en étapes.
- Illustrer avec des exemples du quotidien : si vous parlez d’une technologie spatiale, trouvez un parallèle avec un objet ou un concept familier.
- Utilisez un vocabulaire compréhensible : évitez le jargon technique et les acronymes.
Etape 3 :
susciter la curiosité
et l’engagement
Les premières minutes sont déterminantes :
- « Brisez la glace » avec une question / un quiz au début de votre intervention.
Dans la présentation PowerPoint
« Grand Public » : quelques exemples de questions vous sont proposés, à vous de choisir ou d’adapter à votre sujet.
Pour aider votre audience à se sentir connectée, rien ne vaut les exemples :
→ Appuyez-vous sur des chiffres, des ordres de grandeurs, des analogies.
→ Parlez des projets spatiaux concrets et montrez-les.
Dans la présentation PowerPoint
« Grand Public » : des chiffres clefs, des projets sont mis en avant pour illustrer plus facilement l’ensemble des activités du CNES. Libre à vous d’adapter cette base.
Nous avons tous une durée d’attention limitée.
Pour éviter les décrochages et faciliter la mémorisation :
→ incitez régulièrement votre auditoire à poser des questions, assurez-vous de ne pas le perdre !
→ reformulez pour tous les éventuelles questions trop techniques afin de conserver l’attention de tout le monde.
En bref, faites-lui sentir qu’il est au centre et que vous vous intéressez à lui !
Etape 4 :
Bien se préparer
Prendre la parole en public peut être stressant. Voici quelques astuces pour assurer :
Etape 5 :
Eviter les faux pas
Eviter les faux pas
Vous êtes prêt ?
Répondez au quiz
pour vous tester !


Posez une question !
L’interaction est souvent le meilleur moyen de reconnecter avec l’audience.


Reformulez la question !
Cela vous permet de répondre sans perdre le reste de l’audience et de partager des informations intéressantes pour tous.
Vous pourrez toujours approfondir après la présentation si la personne le souhaite.
Et dans le cas où vous n’auriez pas la réponse ? Pas de panique, l’honnêteté est la meilleure des stratégies : vous pouvez expliquer posément avoir besoin d’une vérification ou d’une expertise croisée.


Reconnaissez la sensibilité du sujet !
La technique de l’autruche n’est pas recommandée sur les sujets délicats.
Abordez-les avec transparence, en donnant du contexte. Vous renforcez la crédibilité et l’intégrité de votre message.
Pour vous aider dans cet exercice, un jeu de 50 Q&R a été élaboré, notamment sur les questions environnementales « qui fâchent ».
FAQ sur les sujets sensibles.


Perdre le fil peut être déstabilisant. Prenez une courte pause ou utiliser vos notes pour retrouver vos idées sans paniquer.


Tout le monde peut faire des erreurs ! Il est toujours préférable de l’admettre une immédiatement et de la corriger, cela montre que vous êtes transparent et ouvert au dialogue.


Résumez les points clefs et terminez par une question ouverte, c’est un bon moyen de permettre au public de retenir l’essentiel et d’engager la discussion.
Une anecdote personnelle pourrait détourner de la conclusion principale quand elle n’est pas directement liée aux messages clés.