Le bureau des bonnes habitudes : une journée pour tout changer ?
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Le bureau des bonnes habitudes : une journée pour tout changer ?

Texte : Morgane Larrieu
Illustrations : Rafaelle Fillastre et Zahra Ayyadi

Ça y est, c’est l’heure ! Le réveil sonne : le travail nous attend.
Embouteillages, pause déjeuner, réunions, emails, café, photocopieuse… si vous faites partie de la moitié de la population active en France qui occupe un emploi de bureau, vous connaissez sûrement cette routine par cœur. Mais avez-vous déjà pensé aux effets que vos habitudes ont sur notre planète ? Sans que l’on s’en doute, elles ont de grandes conséquences sur notre environnement.
Nous passons plus de 200 jours par an sur notre lieu de travail, soit autant d’occasions de repenser notre train-train quotidien pour imaginer une vie active à moindre impact sur l’environnement, étape par étape.
Et si demain nous devenions tous métro, boulot, écolo ?

Une petite histoire du travail en France

Une petite histoire du travail en France

Durant l’Antiquité
Sous l’empire romain, les notables travaillent souvent depuis chez eux dans une pièce qu’on appelle le tablinum, l’ancêtre du bureau que l’on connait bien aujourd’hui. L’immense majorité de la population cependant travaille de ses mains, à des tâches agricoles, domestiques ou artisanales.
Au Moyen Âge
Les travailleurs que l’on pourrait assimiler à des « employés de bureau » ne sont autres que… les moines copistes. Debout de longues heures devant leur scriptorium, ils ne bénéficient pas de conditions tout confort ! Ce type d’occupation ne concerne qu’une minorité d’individus, car plus de 9 personnes sur 10 font alors partie du monde agricole.
Au XVIIIe siècle
À la fin du règne de Louis XIV, les cabinets de travail des fonctionnaires commencent à fonctionner comme nos bureaux modernes : on parle de « monarchie administrative ». Mais encore une fois, la majorité de la population reste aux champs : la révolution agricole ne commencera à changer la donne qu’à la fin du siècle.
Pendant les Trente Glorieuses
La modernisation de l’agriculture libère une force de travail immense, les besoins en biens et services des ménages explosent, et la société se complexifie : la croissance du secteur tertiaire est fulgurante. Des centaines de nouveaux métiers apparaissent, de moins en moins manuels, et les bureaux fourmillent d’activité.
À partir de 1974
La désindustrialisation frappe de plein fouet le territoire, le nord-est en particulier, et les usines se vident. Depuis 50 ans, la France est le pays d’Europe qui s’est le plus désindustrialisé, en perdant plus de 2,5 millions d’emplois du secteur secondaire. Toujours plus d’actifs se tournent vers les services, et, souvent, la vie de bureau.
En 2020
La pandémie bouscule les codes du monde du travail, et les entreprises doivent s’adapter rapidement. La mise en place du télétravail, d’horaires plus flexibles et de nouveaux canaux de communication ont forgé une nouvelle culture de bureau.

En route !

Après le petit-déjeuner, c’est la première étape de la journée : se rendre sur son lieu de travail.

En France en 2019,

72 %

des personnes en emploi déclaraient utiliser un moyen de transport motorisé au quotidien pour leurs déplacements domicile-travail (voiture, camion ou moto).

Malheureusement, avec ces kilomètres sur la route qui s’additionnent, notre bilan carbone s’alourdit : le secteur des transports est la première source des émissions françaises de gaz à effet de serre, avec

31 %

du total.

Et le seul trafic des voitures particulières pèse pour 16 % des émissions !

La moitié des trajets
effectués en France font moins de 5 kilomètres. Pour parcourir cette distance pourtant faible, nous sommes des dizaines de millions tous les jours à choisir de sortir notre voiture du garage. Et 5 kilomètres en voiture, c’est déjà plus d’un kilo de CO2 émis. En vélo électrique ou en métro, le même trajet est léger comme une plume… en vélo classique et à pied, il ne pèse rien !

On parle beaucoup du vélo dans l’actualité, mais pour l’instant ce choix de mobilité ne concerne que

2,3 %

des personnes en emploi, alors que son potentiel est immense…

En arrivant…

On règle le chauffage ou le climatiseur de manière appropriée. 25°C à l’intérieur en hiver et 18°C en été, ça vous parait vraiment logique ?

Le chauffage représente

la moitié

de la consommation énergétique totale d’un bureau.

Pour les grands bureaux équipés d’un système de climatisation, celle-ci représente jusqu’à 1/5e de l’énergie consommée à l’année. Alors on réfléchit à deux fois avant de bouger le thermostat et on garde notre pull-over confortable préféré sur place… ou notre éventail !

On retrouve ses collègues… et son ordinateur

79 %

des salariés en France utilisent l’informatique dans le cadre de leur emploi.

Et pour la moitié de la population française, le travail est synonyme de bureau. L’ordinateur serait-il notre collègue préféré ?

1. La phase de fabrication

Votre ordinateur pèse bien plus lourd que vous ne le soupçonnez !

2 kg

588 kg

de matières premières


2. La phase d’utilisation

21 % de la consommation d’électricité d’une entreprise de bureau en moyenne sont dus aux équipements informatiques.

Pourtant, la majeure partie de cette consommation est évitable : on estime que les

¾

ont lieu en période d’inactivité. Mettre en veille nos appareils n’est donc pas une solution magique…

On se reconnecte

Une fois notre fidèle ordinateur rallumé, on rouvre sa boite mail, ses logiciels indispensables, ses diverses messageries ou sa webcam. Travailler sans papier ni crayons, c’est la magie de l’informatique ! Pourtant, est-il vraiment si immatériel ?

2,5 %

des émissions françaises de gaz à effet de serre aujourd’hui sont directement imputables au numérique. Au niveau mondial, c’est 4 %… Et ces chiffres pourraient doubler d’ici 2025 !

Vous vous reconnaissez ?

Je suis fidèle à un seul navigateur : Chrome. En changer ? Je ne me suis jamais posé la question…

Emails, photos, documents, je stocke tout sur un cloud. Bien plus pratique que de tout télécharger en local non ?

J’adore les newsletters, j’en reçois plein ! J’avoue, je n’ai pas le temps de les lire… mais je ne les supprime pas non plus, on ne sait jamais !

Aïe, un numérique pas si magique ?

Avec 2/3 du marché à lui tout seul, le géant Chrome est incontestablement le plus populaire des moteurs de recherche. Pourtant, il existe des alternatives plus éthiques, qui soutiennent des causes sociales ou environnementales chères à votre cœur : Ecogine, Lilo, Ecosia…

Un espace de stockage infini, là-bas, dans les nuages, qui ne pèse rien ? La réalité est toute autre : notre utilisation massive du cloud engorge les data centers et multiplie les allers-retours avec les serveurs.

60 % des emails échangés dans le monde ne sont jamais ouverts ! Avec 4g grammes de CO2 en moyenne, un email simple parait léger. Mais saviez-vous qu’avec une pièce jointe, il peut peser 10 fois plus lourd ? Et bien sûr, plus la pièce-jointe est conséquente, et plus il y a de destinataires, plus l’impact s’alourdit…

1. Envoyer un mail

Plusieurs jours d’absence, et les mails non lus se comptent par dizaines, voire par centaines… Soyons honnêtes : s’il y a des messages remplis d’informations indispensables, il y en a aussi qu’on archive aussitôt et qu’on oublie.

10 à 12 Md

de mails sont envoyés dans le monde en une heure.

2. Stocker ses données

« On ne sait jamais » : au lieu de supprimer complètement une donnée de notre disque dur, on la transvase de notre ordinateur au cloud. Aussi léger qu’un nuage ?

Il n’est en rien, les data centers dans lesquels sont stockées nos données sont des établissements très consommateurs en eau et en électricité. On estime que la consommation électrique d’un site de 10 000m² équivaut à celle d’une ville de

50 000 habitants !

Le grand tri s’impose : est-ce que l’on a vraiment besoin de tout garder ?

3. Faire une recherche en ligne

Le saviez-vous ? En faisant deux recherches internet, vous consommez autant d’énergie que pour vous faire chauffer une tasse de thé.

Sur Google, il y aurait

9 Md

de recherches par jour (et ce n’est pas le seul moteur de recherche), alors ça fait beaucoup (beaucoup) d’énergie consommée…

Ces requêtes peuvent sembler immatérielles, mais il n’en est rien : la distance moyenne parcourue par une donnée numérique via le réseau planétaire de cables est de 15 000 km.

De quoi relier Paris à la Polynésie !

On prépare les réunions

La passion de l’impression vous gagne ? Un dossier, une présentation, quelques documents… tout y passe. Le numérique n’a pas vraiment mis fin au règne du papier ! Avant de cliquer sur « imprimer », faisons un petit état des lieux :

1 document sur 4

est jeté 5 minutes après sortir de la machine
et

1 document sur 6

n’est même jamais lu.

Beaucoup de gâchis, quand on sait que seule la moitié du papier est recyclée en entreprise. Amis des forêts, un peu d’effort !

 

La pause s’impose

Hors climatisation et restauration, un employé de bureau consomme

10 à 30 litres

d’eau par jour.

 

Prêt pour aller déjeuner ?

Qu’on ose le dire tout haut ou non, c’est souvent la partie la plus agréable de la journée, l’instant idéal pour sociabiliser et reprendre des forces. Pour la planète malheureusement, c’est une autre histoire, entre gaspillage, déchets divers et aliments à l’addition carbone salée…

Et vous, quel est votre style à midi ?

Les tomates, les fraises, les poivrons : j’adore ça ! Alors même en hiver, hors de question de m’en passer…

J’ai la chance d’avoir une cantine au bureau… mais j’avoue qu’elle n’est pas toujours à mon goût. Une bonne partie reste dans l’assiette !

Je descends au restaurant du coin avec mes collègues. Mon plat préféré : l’entrecôte de 300 grammes.

Ça nous coupe la faim…

Une tomate produite hors saison génère 4x plus de kgCO2e que la même tomate produite à la bonne saison. On jette un œil au calendrier des saisons ?

120 grammes d’aliments par repas sont jetés en moyenne dans la restauration collective. On avait pourtant plus faim que nos poubelles !

1 seul repas avec du bœuf émet autant de CO2 que 14 repas végétariens. Oups, mieux vaut ne pas multiplier tout ça par les 5 jours de la semaine…

Au secours ! Le bilan de la matinée n’est pas fameux…
Et si l’on changeait nos petites habitudes pour faire la différence ? Repenser un peu notre quotidien pour accorder à la planète une bouffée d’air frais ?

Pour vivre une journée
éco-responsable au bureau

Bon appétit !

Changeons notre conception de la pause déjeuner idéale et prenons notre belle planète en compte dans l’équation. Et si commencer à manger de manière responsable, c’était plus facile qu’on ne le croit ?

Nos trois

commandements pour un repas plus vert

Une belle occasion de fédérer nos collègues autour du sujet de conversation préféré des Français : la nourriture bien sûr !

Nos trois

commandements pour un repas plus vert

Une belle occasion de fédérer nos collègues autour du sujet de conversation préféré des Français : la nourriture bien sûr !

01. On lutte contre la surproduction de déchets

Si on ne dispose pas d’un restaurant d’entreprise…

Un réfrigérateur et un micro-ondes suffisent dans son bureau pour pouvoir amener ses bons petits plats maison. Un petit peu de vaisselle, et miracle : un déjeuner zéro déchets. En plus, c’est souvent bien plus sain et plus économique.

02. On lutte contre le gaspillage alimentaire

Si on dispose d’un restaurant d’entreprise…

  • On demande d’ajuster ses portions à sa faim
  • On évite de prendre une corbeille entière de pain si la majorité va finir à la poubelle
  • On emporte le reste chez soi si on n’a mangé que la moitié de son plat
03. On choisit des recettes spécial-planète

On le sait déjà, mais cela fait toujours du bien de le rappeler, l’assiette idéale est avant tout composée de produits :

  • Non ou peu transformés
  • De saison
  • Locaux

 

Et on lève un peu le pied sur les produits carnés : un repas n’a pas besoin de viande pour être complet. Osez le lundi végétarien… Améliorer son bilan carbone en dégustant des soupes pleines de saveurs, on dit oui !

En savoir plus sur l’assiette idéale

On fait le point sur l’eau

Pour faire des économies d’eau en entreprise, voici les gestes à adopter :

  • On pense bien à couper l’eau quand on se lave les mains
  • On signale sans attendre toute fuite au service entretien

 

En réunion

Imprimer ou ne pas imprimer, telle est la question… On essaye de réduire cette action au nécessaire et on le fait intelligemment :

  • On paramètre notre imprimante pour faire du recto-verso et imprimer 2 pages sur chaque page
  • On choisit un papier Ecolabel européen (ou équivalent : Ange Bleu ou Nordic Swan)
  • On optimise notre mise en page et on supprime les éléments superflus comme les photos
  • On imprime en noir et blanc si la couleur n’est pas indispensable

 

Pour choisir des fournitures de bureau de qualité et respectueuses de notre environnement, c’est par ici :

De retour à son bureau

C’est décidé, on s’attaque au grand chantier de la pollution numérique. Voici les bonnes habitudes à suivre pour…

01. Réduire l’empreinte de sa boite mail
  • Cibler les destinataires : « répondre à tous » n’est pas toujours la meilleure option… Les 22 personnes de la boucle vous remercieront.
  • Se parler de vive voix si son collègue est à côté : plus sympa autour d’un café non ?
  • N’envoyer que les pièces-jointes nécessaires et les compresser avant si possible.
  • Choisir un site de dépôt temporaire responsable.
  • Se désabonner des newsletters que l’on ne lit jamais.
  • Et enfin, nettoyer régulièrement sa messagerie pour ne conserver que l’essentiel.
  • Dans la foulée, on fait aussi le ménage dans ses espaces de stockage !
02. Optimiser ses recherches internet
  • Utiliser la barre des favoris plutôt qu’une requête permet d’utiliser moins d’énergie. Pensez-y pour vos sites préférés !
  • Limiter ses usages d’agents conversationnels comme le célèbre Chat GPT. Il peut se révéler un allié pratique, mais très gourmand en énergie.
  • Modérer ses usages du streaming vidéo et de la visio, très consommateurs de données et d’énergie. On préfère le téléchargement, et on baisse la qualité de la vidéo.
  • Choisir un navigateur moins consommateur et approprié à ses besoins : il existe plus de choix que vous ne le pensez !
Et si vous êtes chef de projet numérique, pourquoi ne pas vous former à l’éco-conception ?

Pour commencer, on peut tester l’empreinte environnementale de son site internet ou de la page web de son projet.

Bilan matériel

On l’a vu ce matin, il est grand temps de faire le point sur nos équipements et d’apprendre à en prendre soin pour qu’ils durent le plus longtemps possible.

Nos 4 réflexes en R

Envie d’alléger votre bilan environnemental lié à votre équipement (et votre conscience) ? Voici une marche à suivre, simple comme bonjour.

Nos 4 réflexes en R

Envie d’alléger votre bilan environnemental lié à votre équipement (et votre conscience) ? Voici une marche à suivre, simple comme bonjour.

01. On rallonge

La durée de vie de son matériel.

Ça reste encore le meilleur moyen d’alléger l’empreinte de son équipement : par exemple, passer de 2 à 4 ans d’usage pour une tablette ou un ordinateur améliore de

50 %

son bilan environnemental ! Bonus, on ne se rend pas fou à devoir constamment tout  réinstaller, transférer, sauvegarder, reconnecter…

Alors on entretient son matériel, on le garde propre et on en fait un usage raisonné.

02. On répare

On le sait, la technologie se complexifie toujours plus au fil des années et peut rapidement nous lâcher…

Ne disons pas notre dernier mot ! La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) veut augmenter de 20 % par an le nombre de réparation des appareils électriques et électroniques, en prenant en charge une partie des coûts. Pour rappel, cette démarche commence dès l’achat, en prenant en compte l’indice de réparabilité dans ses choix de consommation.

L’indice de réparabilité

Trouvez le professionnel qu’il vous faut

03. On récupère

En France, les appareils reconditionnés bénéficient d’une garantie légale de conformité de 2 ans.

Une vraie bonne idée pour une entreprise, car en plus d’être bien moins cher, l’équipement reconditionné est aussi plus vert. On estime que son impact est

2 à 4 fois


inférieur à celui de la production d’un appareil neuf.

04. Et on recycle !

Les équipement électriques et électroniques sont composés de matériaux rares et difficiles à extraire. En les recyclant, on a la satisfaction prévenir la pollution de notre environnement et de pouvoir réutiliser des ressources précieuses. Ainsi,

76 %


des DEE (déchets électriques et électroniques) ont pu être réutilisés et recyclés en France en 2020.

En savoir plus sur le recyclage des DEE

Et juste avant de partir…

On débranche tout ! La nuit, personne ne sera là pour profiter du chauffage. En éteignant les appareils au lieu de les mettre en veille, on peut économiser jusqu’à

11 %

de la consommation énergétique totale d’un bureau.

Pour l’imprimante par exemple, c’est 80 % d’économies d’énergie sur cet appareil si on ne l’allume qu’au moment de s’en servir, et qu’on l’éteint systématiquement après.

Finalement, le bureau c’est comme chez vous ; c’est pas Versailles !

 

Retour à la maison

Ça y est, notre travail est fait, les dossiers fermés, l’ordinateur éteint. On dit au revoir à nos super collègues et on se met en chemin. Oui, mais comment ?

 

Si on a la chance d’habiter pas loin…

Privilégier les mobilités actives, c’est du tout gagnant ! Notre quota d’activité physique journalière recommandée est bien rempli (il suffit d’une demi-heure). La planète nous dit merci et la ville respire… Alors on met ses meilleures chaussures pour un peu de marche à pied ou pour pédaler. En plus, ça reste la solution la plus économique !

Si on a la chance d’habiter pas si loin…

On privilégie si possible l’offre de transport en commun locale. Si elle n’est pas adaptée à notre situation, pas de panique ! On peut obtenir une aide provenant de l’État et de notre collectivité (sous conditions de ressources) pour l’achat d’un vélo à assistance électrique.

On regarde aussi du côté du forfait mobilités durables pour obtenir une aide allant jusqu’à 700 € par an !

Si vraiment, c’est trop loin…

Enfin, si la voiture s’avère indispensable, on peut mettre en place une structure de covoiturage en interne. Plus économique, écologique et souvent plus sympa qu’un trajet solitaire !

Et si on doit faire l’achat d’un véhicule, ce site de l’ADEME permet de comparer plus de 7 000 modèles de véhicules pour obtenir les informations les plus fiables sur le bonus écologique, les consommations d’énergie, les rejets de CO2 et polluants… et ainsi réaliser un choix plus éclairé.

Dans tous les cas, on adopte ensuite une conduite souple, à allure modérée, moins consommatrice de carburant !

Un défi collectif pour repenser sa manière de se déplacer Le principe : l’entreprise organise une journée de défi collectif sur le thème de la mobilité, pour mettre en valeur d’autres moyens de transports que la voiture individuelle pour se rendre à son travail : covoiturage, vélo, transports en commun… Le résultat : près d’1 personne sur 5 a changé de mode de transport suite à sa participation au challenge !

Pour découvrir la démarche et revenir sur l’édition 2023, rendez-vous ici :

Le télétravail, une solution qui vaille ?

Oui, il peut faire la différence…
… mais gare aux effets rebonds !
Le bon côté
Le mauvais côté
X

Et si, finalement, c’est enterrer le bureau qui allait sauver la planète ?

  • Lors d’une journée de télétravail, un salarié réduit en moyenne ses déplacements de 40 %
  • Le salarié produit moins de déchets liés à la restauration s’il est à domicile
  • Beaucoup d’entreprises peuvent réduire la surface de leurs bureaux
  • Le télétravail pourrait également inciter les salariés à s’installer plus loin, les déplacements sont donc plus longs quand ils ont lieu
  • Les flux vidéo liés au visio-conférences augmentent
  • De nouvelles consommations énergétiques apparaissent en journée à la maison
Même chez soi, on adopte les bons gestes !

Pour allèger l’empreinte de son parcours numérique :

  • On privilégie les échanges audio plutôt que les échanges vidéo.
  • On préfère toujours le wifi ou le réseau filaire à la 4G : cette dernière est plus gourmande en réseau.
  • On modère notre consommation de streaming vidéo et on préfère le téléchargement

 

On pense également à recycler ses fournitures de travail : on estime par exemple que seulement 23 % nos cartouches d’encre sont recyclées à la maison, contre près de 90 % en entreprise. Plus de 25 000 points de collecte existent en grande surface !
En cas de doute, rendez-vous ici :

Oui, on peut faire du monde de l’entreprise un espace plus vert, convivial et solidaire. Voici quelques initiatives à mettre en place autour de vous :
  • Aménager un potager d’entreprise si on bénéficie d’espaces extérieurs (balcon y compris !)
  • Créer un espace troc pour échanger ses objets personnels entre collègues
  • Participer à la Semaine Européenne de réduction des déchets
On le sait, la solution magique pour réduire son empreinte environnementale n’existe pas. Le tout est de s’informer pour faire des choix éclairés, en parler autour de soi et s’adapter.
Pour aller plus loin…
Le docu à regarder
Le documentaire Public Sénat  « Empreinte Ecologique : La face cachée du numérique » sur un état des lieux de nos usages du numérique et leurs conséquences environnementales
Les ressources téléchargeables
Le guide de l’ADEME « L’écoresponsabilité au bureau » pour répondre à toutes vos questions !
Sources principales
Et vous, quelle bonne habitude fera partie de votre rentrée ?

Je fais le ménage dans ma boite mail et me désabonne enfin des newsletters inutiles.

J’enfourche mon vélo et je laisse ma voiture au garage.

Je réfléchis à deux fois avant d’imprimer mes présentations !

Une infographie
Qu’est ce-qu’on fait !?
réalisée en partenariat avec :
Voilà c’est fini !

Texte : Morgane Larrieu
Illustrations : Rafaelle Fillastre et Zahra Ayyadi
Dernière mise à jour : Septembre 2023

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