Terres pillées & droits piétinés, quand dire non ne suffit pas
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Terres pillées & droits piétinés, quand dire non ne suffit pas

Texte : Léa Pruvoost
Illustrations : Rafaelle Fillastre

Nos téléphones, nos voitures électriques, nos bijoux… Derrière ces objets du quotidien se cache une exploitation massive des ressources naturelles, souvent au prix fort : écosystèmes détruits, rivières polluées, sols ravagés. Mais une autre réalité, plus silencieuse encore, se joue sur le terrain : celle du mépris du consentement des populations locales. Terres accaparées, richesses confisquées, familles déplacées, menaces en coulisses… Trop souvent, leur « non » reste lettre morte.

Des violences bien réelles, aux quatre coins du monde

➡️ Équateur, Amazonie : depuis plusieurs années, les communautés autochtones Kichwa de Sarayaku luttent contre les forages pétroliers imposés sur leur territoire sans leur accord. En 2012, la Cour interaméricaine des droits de l’homme leur donne raison : l’État équatorien a violé leur droit au consentement libre, préalable et éclairé. Mais malgré cette victoire juridique, les menaces persistent, et les projets d’exploitation reprennent régulièrement.

➡️ Asie, entre 2000-2018 : 200 projets hydroélectriques ont forcé entre 900 000 et 2 millions de personnes à quitter leur foyer. Ces grands barrages, censés apporter une énergie « propre », ont déplacé des communautés entières sans toujours leur offrir de solution viable.

➡️ Monde, 2023 : 196 défenseurs de l’environnement ont été assassinés, portant à plus de 2 100 le nombre de militants tués ces vingt dernières années. Dans un cas sur quatre, ces meurtres sont directement liés à l’exploitation des ressources naturelles.

Oui, l’extractivisme est aussi une réalité française

On imagine souvent que les mines et les forages sont à des milliers de kilomètres, que l’exploitation des ressources n’est pas qu’une réalité lointaine. Pourtant, la France n’échappe pas à cette dynamique : L’extractivisme s’y manifeste aussi, parfois discrètement, parfois à grand bruit.

➡️ En 2023, la France comptait près de 3 000 carrières, 123 mines et 64 gisements pétroliers et gaziers actifs.

➡️ En Guyane, il aura fallu dix ans de bras de fer entre industriels, ONG, riverains, scientifiques et élus pour enterrer, en 2024, un projet de mine d’or controversé : la « Montagne d’Or ».

➡️ En métropole, 25 demandes de permis miniers sont en cours en 2025. 12 ont déjà reçu un feu vert. Les projets concernent l’or, le tungstène, le lithium ou encore l’antimoine, des matériaux stratégiques pour la transition énergétique… Mais à quel prix ?

Un modèle global aux conséquences locales : l’extractivisme

L’extractivisme, c’est quoi ?

Ce modèle repose sur un principe simple, mais implacable : une extraction massive et intensive des ressources naturelles, pour répondre à la demande globale. Il concerne aussi bien les métaux que le bois, l’eau, les terres agricoles ou les énergies fossiles — et transforme durablement les territoires qu’il convoite. Derrière la diversité des projets extractifs se cache une logique commune : celle d’un modèle économique mondialisé.

Présenté comme une étape nécessaire du développement ou de la transition énergétique, ce modèle ignore souvent les équilibres écologiques et les dynamiques locales comme sociales.

Une mécanique qui change de visage, pas de logique

➡️ En Amazonie, des millions d’hectares de forêts sont convertis en monocultures de soja, souvent pour nourrir le bétail européen.

➡️ En Malaisie et en Indonésie, les plantations de palmiers à huile grignotent les forêts primaires à une vitesse vertigineuse.

➡️ Aux États-Unis, l’extraction de gaz de schiste provoque des séismes, contamine les nappes phréatiques et fracture les territoires.

➡️ Au Nigeria, l’exploitation pétrolière dans le delta du Niger entraîne des marées noires à répétition et un climat de violence chronique.

Quel que soit le continent, les populations locales sont rarement aux manettes… Mais presque toujours en première ligne.

Selon vous, quel pourcentage des Français considère que l’extractivisme est une conséquence directe de la surconsommation ?​ ​
79%​
Une large majorité de Français identifie la surconsommation comme l’une des principales causes de l’extraction massive des ressources naturelles, selon le CCFD-Terre Solidaire et Viavoice (2024)​. Besoin de métaux pour nos objets connectés, de soja pour nourrir notre bétail, de pétrole pour faire tourner l’économie… cette demande croissante exerce une pression continue sur les limites de la planète. Et ce, alors qu’un Français sur deux considère que stopper l’extraction massive et intensive des ressources naturelles est un enjeu mondial prioritaire.
La transition énergétique vise à réduire notre dépendance aux énergies fossiles. Mais que nécessite-t-elle de plus en plus ? ​ ​
Des métaux critiques​
La transition énergétique, bien qu’elle vise à réduire notre dépendance aux énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), nécessite paradoxalement une extraction accrue d’un autre type de ressources : les métaux. ​Pourquoi ? Parce que les technologies dites « vertes » – panneaux solaires, éoliennes, batteries électriques, véhicules électriques, etc. – reposent toutes sur des matériaux spécifiques : des métaux critiques ainsi que des terres rares.​ À ce rythme, la demande mondiale en métaux issus des terres rares devrait être multipliée par six d’ici à 2040, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE) !​
Derrière la transition énergétique, une course aux métaux
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Derrière la transition énergétique, une course aux métaux
Les métaux critiques

Ils sont au cœur de nos téléphones, de nos voitures électriques, de nos éoliennes. Indispensables à l’industrie, à la tech et aux énergies « vertes », ces métaux sont pourtant au centre de tensions grandissantes. Ce sont les ressources dont l’approvisionnement est jugé à risque — à cause de leur rareté, de conditions d’extraction complexes ou d’une dépendance envers quelques pays producteurs.

Parmi eux, plusieurs catégories à ne pas confondre :

Les métaux rares

comme le lithium ou le cobalt, peu présents dans la croûte terrestre et très difficiles à exploiter à grande échelle. 

Les terres rares

comme le néodyme ou le lanthane, une famille de 17 éléments chimiques aux propriétés magnétiques et électroniques précieuses — particulièrement pour les technologies dites « propres ».

Quelques chiffres parlants

➡️ Une voiture électrique peut contenir jusqu’à 10 kg de lithium, 14 kg de cobalt et 30 kg de nickel.​

➡️ Les éoliennes dépendent d’aimants permanents qui nécessitent des terres rares comme le néodyme.

Et ces ressources sont tout sauf inépuisables…

Ces ressources ne sont pas inépuisables. Et leur extraction n’est pas sans coûts humains, sociaux, environnementaux.

Pour en savoir plus, découvrez notre infographie sur les métaux et minerais qui pourraient bientôt venir à manquer !

Les ravages de l’extractivisme : un modèle aux conséquences multiples

🌳 Destruction de l’environnement
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🌳 Destruction de l’environnement
Déforestations massives

L’exploitation minière et pétrolière, ainsi que les monocultures intensives, entraînent une déforestation massive, menaçant la biodiversité et contribuant au changement climatique. Selon une étude publiée dans Science Advances, 43 % des projets extractifs sont associés à une déforestation significative, 40 % à une dégradation de l’eau et 31 % à une dégradation des sols.

Pollution des eaux et des sols

Les activités minières libèrent fréquemment des substances toxiques telles que le mercure, le cyanure et l’arsenic, contaminant les cours d’eau, les terres agricoles et les écosystèmes environnants. Une étude récente estime que 14 à 17 % des terres agricoles mondiales — soit environ 242 millions d’hectares — sont polluées par des métaux lourds, mettant en danger la sécurité alimentaire et la santé humaine.​

➡️ … et bien plus encore

Pollution de l’air, fortes émissions de CO₂, cicatrices durables sur les milieux naturels (fragmentation du paysage, artificialisation des sols…), nuisances sonores et lumineuses, dérèglement des écosystèmes terrestres et marins…

Accaparement des ressources
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Accaparement des ressources

L’extractivisme repose souvent sur la prise de contrôle des ressources naturelles — eau, terres, forêts — par des multinationales ou des acteurs privés, au détriment des populations locales.

Ces communautés se retrouvent privées de leurs moyens de subsistance, sans bénéficier des retombées économiques et la plupart du temps sans aucune possibilité de s’opposer aux projets. Ce phénomène, connu sous le nom de « land grabbing », est particulièrement préoccupant en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Conditions de travail abusives
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Conditions de travail abusives

Derrière les matières premières que nous consommons se cachent souvent des conditions de travail indignes (exploitation, travail des enfants, insécurité physique et économique…).

En République démocratique du Congo, environ 40 000 enfants travaillent dans des mines artisanales de cobalt, un métal essentiel pour les batteries de nos téléphones et voitures électriques. Ces enfants, parfois âgés de seulement 7 ans, travaillent à mains nues dans des galeries étroites et dangereuses, sans protection, pour quelques centimes par jour.

Déplacements forcés
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Déplacements forcés

Les projets extractifs entraînent souvent l’expulsion de communautés entières, parfois sans consultation préalable ni indemnisation équitable.

Être déplacé, ce n’est pas seulement changer de lieu : c’est souvent basculer dans la précarité. Sans terres ni ressources, les communautés perdent leurs moyens de subsistance, leur culture, leur sécurité. Ces déplacements créent des tensions sociales, parfois des conflits, et laissent des séquelles durables.

Intimidations
et menaces​
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Intimidations
et menaces​

Lorsque les populations s’opposent à ces projets destructeurs, elles deviennent la cible de pressions. Défendre son territoire devient risqué : intimidations, harcèlement, surveillance… Les mécanismes de consentement sont parfois contournés par des fausses promesses ou des signatures extorquées. Ils sont aussi ignorés. Les « non » ne sont pas écoutés, ou pire : punis.

Selon le rapport de Global Witness, au moins 196 défenseurs de l’environnement ont été tués en 2023, portant à plus de 2 100 le nombre de militants assassinés entre 2012 et 2023. La majorité de ces crimes ont été commis en Amérique latine, notamment en Colombie, au Brésil et au Mexique.

Dans la grande majorité des cas, les auteurs de ces violences s’en sortent sans sanction. Parce que les « non » dérangent. Parce qu’ils s’opposent à une logique d’exploitation souvent soutenue par des intérêts puissants.

L’extractivisme en 6 cas emblématiques

Énergie renouvelable

Au Mexique, EDF prévoyait la construction d’un immense parc éolien. Le projet Gunaa Sicarú a été lancé sans l’accord de la communauté zapotèque. Résultat ? Fortes tensions, divisions internes et menaces contre les opposants. En 2020, une plainte est déposée en France pour prévenir de nouvelles violations des droits humains. En 2022, EDF suspend temporairement le projet.

Cuivre

Au Pérou, l’exploitation de la mine à ciel ouvert, Las Bambas, opérée par le groupe chinois MMG, a entraîné l’expropriation de 9 700 hectares de terres agricoles. Les habitants dénoncent les promesses non tenues, la pollution des cultures, la poussière des convois miniers…. Le projet est à l’origine de nombreux conflits sociaux réprimés violemment.

Gaz fossile

Au Mozambique, au nord, TotalEnergies développe l’un des plus grands projets de gaz naturel liquéfié au monde. Résultat ? Perte d’accès à l’eau potable, aux terres agricoles, expropriations forcées, destruction des activités de pêche et insécurité renforcée dans la région. Les populations locales n’ont pas vraiment été consultées et vivent une profonde déstabilisation.​

Hydroélectricité

À Honduras, le projet de barrage Agua Zarca, de Desarrollos Energéticos S.A, prévoyait de détourner une rivière sacrée pour le peuple autochtone Lenca. Berta Cáceres, militante engagée contre ce projet, a été assassinée en 2016 après des années de menaces. L’affaire a mis en lumière les violences systémiques contre les défenseurs de l’environnement. Sous pression internationale, le projet a été abandonné.

Terres rares

À Madagascar, le projet minier Base Toliara, vise l’extraction d’ilménite, utilisée dans les pigments industriels. Mais les risques radioactifs, la destruction d’écosystèmes uniques, l’accès restreint à l’eau et les conflits sociaux ont provoqué une mobilisation massive. Plus de 20 000 personnes seraient impactées. En 2021, le projet de l’entreprise américaine Energy Fuels Inc, a été suspendu, mais pas abandonné.

Terres agricoles​ ​

Au Cambodge, des centaines de familles ont été expulsées illégalement pour faire place à des plantations de canne à sucre, exploitées par des multinationales comme Tate&Lyle. En 2023, grâce à l’ONG Equitable Cambodia et après des années de lutte, un accord historique a été signé avec les populations locales : restitution partielle des terres et versement d’indemnisations.

Dire « non », un droit encore trop fragile

Peut-on dire « non » à un projet extractif ?​

En théorie, oui.

En pratique, l’extractivisme s’impose souvent par la force.

Malgré des droits reconnus internationalement, les populations locales (notamment les peuples autochtones) sont fréquemment expulsées sans consultation, ou leurs refus sont tout simplement ignorés.

📣 84 % des Français considèrent que l’absence de consentement est un problème majeur de cette industrie, selon l’étude menée par le CCFD-Terre Solidaire et Viavoice (2024)​.

Ce que dit le Droit

Les peuples autochtones bénéficient du droit à l’autodétermination (= un peuple peut décider librement de son avenir, sans influence extérieure : son modèle de développement, sa culture, ses traditions, sa langue, ses institutions…), reconnu notamment dans :

  • La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones
  • La Convention n°169 de l’OIT (ratifiée par 24 pays)
  • Le CLIP (Consentement Libre, Informé et Préalable), reconnu comme un droit fondamental
CLIP : de quoi parle-t-on exactement ?

Le CLIP est un droit collectif reconnu aux peuples autochtones. Cela signifie :

  • Consentement : une décision collective, qui peut être un oui, un non ou un oui sous conditions.
  • Libre : sans pression, manipulation ou intimidation.
  • Informé : avec des données complètes sur les impacts (sociaux, environnementaux, etc.).
  • Préalable : obtenu avant toute décision.

⚠️ Ce droit n’a de valeur que s’il est ratifié par le pays concerné. En pratique, il est encore trop peu reconnu…

Néanmoins, dans les pays où il est en vigueur, aucun projet ne peut légalement avancer sans l’accord des communautés. Comme le rappelle le Pacte mondial des Nations Unies : « Poursuivre un projet sans consentement est incompatible avec le respect des droits humains. »

Consultation VS Consentement

Trop souvent, les processus se limitent à de simples consultations symboliques, dénuées d’une réelle intention de prendre en compte les populations concernées, qui n’ont généralement pas de réel pouvoir de décision.

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Consultation VS Consentement

Trop souvent, les processus se limitent à de simples consultations symboliques, dénuées d’une réelle intention de prendre en compte les populations concernées, qui n’ont généralement pas de réel pouvoir de décision.

❌ La consultation

ce n’est pas demander l’avis pour décider ensemble. Dans beaucoup de cas l’avis est ignoré, les procédures sont biaisées (délais courts, absence d’interprètes, informations incomplètes), ou encore les projets sont lancés sans attendre les réponses.

✅ Le consentement

suppose un vrai pouvoir de dire non, ou de négocier les conditions.

Et si c’était vous ?

À vous de dire oui ou non

On vous annonce l’installation d’une mine à ciel ouvert, au cœur d’un parc naturel, en échange de promesses d’emplois et d’investissements.​

On vous propose de déménager pour construire un barrage hydroélectrique destiné à alimenter les hôpitaux et transports d’une grande ville, au prix de la destruction de votre vallée.

On vous informe qu’une entreprise privée va capter l’eau d’une nappe souterraine locale à quelques km de chez vous, pour alimenter des sites d’extraction minière situés dans une autre région.

Face à un modèle global, nos gestes peuvent sembler dérisoires. Et pourtant !

Nos choix de consommation, d’information, de solidarité ont un poids. Moins visibles que les bulldozers, mais tout aussi décisifs sur le long terme !

Au quotidien, on consomme moins et mieux !
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Au quotidien, on consomme moins et mieux !

Car oui, derrière l’extractivisme se cache un moteur puissant : notre modèle de consommation. Moins on achète, plus on allège la pression sur les territoires et les populations touchées par cette activité.

✅ Réparer et garder nos équipements le plus longtemps possible (ordinateur, smartphone, électroménager, etc.).

✅ Acheter d’occasion ou reconditionné plutôt que neuf.

✅ Recycler quand c’est possible (tout en gardant à l’esprit que le recyclage ne compense jamais une surproduction).

✅ S’informer sur les marques, leurs pratiques, leurs chaînes d’approvisionnement, leurs engagements sociaux et environnementaux (sur Internet, sur les étiquettes…).

On soutient les ONG et initiatives locales qui résistent
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On soutient les ONG et initiatives locales qui résistent

Des ONG, des collectifs citoyens, des associations locales se battent au quotidien contre les abus des industries extractives. Ces différents acteurs enquêtent, documentent, alertent, donnent la parole aux communautés locales, interpellent les décideurs et mobilisent les citoyens. Les soutenir, c’est renforcer leur action, leur donner plus de visibilité, plus de moyens.​​

✅ Soutenir financièrement, devenir bénévole ou relayer les campagnes d’ONG comme le CCFD–Terre Solidaire. Il s’agit de la première ONG française de solidarité internationale et de développement, engagée depuis des années contre les abus des multinationales.

✅ Faire connaître les initiatives locales qui défendent un modèle de développement plus juste (coopératives, associations paysannes, etc.).

✅ Donner de la visibilité à leurs combats en relayant les enquêtes, les campagnes et les témoignages dans l’espace public et sur les réseaux sociaux.

Agir n’est pas toujours spectaculaire. Mais c’est déjà refuser l’invisibilisation. Et faire du consentement un principe, pas une option.

On signe pour dire « non » et aider les concernés !
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On signe pour dire « non » et aider les concernés !

Le CCFD-Terre Solidaire – qui agit depuis plus de 60 ans, pour lutter contre toutes les causes de la faim et faire face aux injustices du modèle de développement actuel – a lancé un manifeste pour exiger le respect du consentement des communautés face aux projets destructeurs. Alors on peut :

Signer ce manifeste

pour mettre un terme aux pratiques destructrices des multinationales extractives !

Refuser l’injustice, c’est aussi se rassembler. Dans cette bataille, les voix individuelles prennent de la force quand elles s’unissent. C’est le sens des campagnes, des pétitions, des manifestes portés par la société civile, où chaque voix compte !

Signer une pétition ou un manifeste, c’est dire que :

  • Le développement ne peut pas justifier les violations des droits humains
  • Les communautés doivent pouvoir décider de ce qui se passe sur leur territoire
  • L’impunité des multinationales doit cesser

✅ Signer, pour affirmer que chaque voix compte ! Relayer, pour que d’autres rejoignent le mouvement ! Rester vigilant, pour que ce droit ne soit pas théorique !

Le consentement, ce n’est pas un luxe. C’est une ligne rouge.

Les populations locales doivent pouvoir dire NON aux abus des multinationales !
Mobilisons-nous pour que l’extractivisme respecte les droits humains et l’environnement !
Pour aller plus loin​
La vidéo à regarder
L’épisode Peuples autochtones : leur COMBAT pour EXISTER Ft Manon Bril, extrait de la série NUANCES de la chaîne YouTube Tilt. Qui sont-ils ? Quelles menaces pèsent sur leur existence ? Comment les protéger ?
Le podcast ​ à écouter​
La série en quatre épisodes de France Culture, Extractivisme : des États en quête de souveraineté. Groenland, Mali, Mexique, Indonésie : leurs sous-sols suscitent des conflits. Mais, les pays producteurs réaffirment leur souveraineté.​
Le livre à découvrir
L’ouvrage La Ruée minière du XXIe siècle, Enquête sur les métaux à l’ère de la transition. Publié en 2024, il est écrit par la journaliste, philosophe et spécialiste des nouvelles technologiques Célia Izoard.​
Une infographie
Qu’est ce-qu’on fait !?
réalisée en partenariat avec :
Infographies
20′
Les métaux et minerais, des ressources qui pourraient manquer ?
Batteries, puces, smartphones, éoliennes, les métaux sont partout autour de nous. Ces ressources minérales ne sont pas renouvelables. Risquons-nous la pénurie ? Quels problèmes posent leur extraction ?
Infographies
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Comment devenir plus malin avec son smartphone ?
Nous sommes probablement tous nomophobes ! Nomo-quoi ? La nomophobie, c’est la peur d’être séparé(e) de son smartphone !

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