Ambassadeur
du CNES :
s’exprimer
dans la presse

En tant que salarié du CNES vous pouvez être appelé à intervenir dans les médias, pour évoquer les enjeux d’une activité du CNES, annoncer le lancement d’un projet ou plus généralement commenter un sujet d’actualité lié à l’espace.

Ces prises de parole sont des moments clés pour la communication du CNES, mais nécessitent une bonne préparation pour être maîtrisées.

Dans ce module, vous allez découvrir les bonnes pratiques pour sécuriser ces interventions avec le service de presse et vous sentir plus à l’aise face aux journalistes !

Faites défiler votre souris vers le bas ou cliquez sur les flèches en bas à droite de votre écran pour dérouler le module.

Sondage : en tant que salarié du CNES, vous reconnaissez-vous dans une des situations suivantes ?

J’ai déjà été contacté par un journaliste.

Oui Non

Je souhaite un relais presse sur un sujet à valoriser.

Oui Non

J’aimerais écrire un article pour le média « The Conversation ».

Oui Non

En tant que salarié du CNES, la presse peut tous vous concerner !

Les rôles de la presse

Dans le cadre de nos activités, la presse peut contribuer à :

Valoriser un projet en cours.
Entretenir l’image de marque du CNES.
Informer sur un sujet d’utilité publique.

Différentes formes de prise de parole

Différents médias peuvent vous solliciter pour :

Un article de presse généraliste sur un sujet d’actualité.
Un article scientifique ou technique dans une revue spécialisée.
Une interview en direct sur un média d’actualité.
Un documentaire ou reportage TV.
Un podcast ou une émission radio.

Tout d’abord, connaissez-vous l’équipe presse de la DCO ?

L’équipe presse de la DCO est votre interlocuteur privilégié pour :

Susciter des retombées presse.
Définir l’angle et les modalités de votre intervention.
Préparer votre interview.

Un journaliste ou un média vous contacte directement ?
Contactez impérativement la DCO avant tout engagement : ce processus est obligatoire pour nous permettre de traiter les demandes dans les meilleures conditions.

Contact

Raphaël SART

Responsable Relation extérieures et Presse
06 69 54 82 62 – raphael.sart@cnes.fr

Pascale Bresson

Attachée de presse
01 44 76 75 39 – pascale.bresson@cnes.fr

Nathalie Blain

Attachée de presse
01 44 76 75 21 – nathalie.blain@cnes.fr

Alice Lebreton

Attachée de presse Occitanie
05 61 27 33 51 – alice.lebreton@cnes.fr

Quelle marche à suivre et pour quel cas de figure ?

Premier cas :
je suis contacté
par un journaliste

Je suis contacté par un journaliste :

Scroll

Je suis contacté par un journaliste :

J’obtiens ses coordonnées et les transmets au service de presse ; j’informe le journaliste de cette démarche.

Je m’entretiens avec le service de presse pour analyser la demande. Je fournis mon analyse technique, l’attaché de presse connait bien le profil du média, les orientations de la direction. Ensemble, nous définissons la meilleure stratégie : répond-on favorablement à cette demande ? Suis-je le bon interlocuteur au CNES pour y répondre ?

L’équipe de presse organise l’interview ; le cas échéant, elle peut m’aider à préparer mon intervention, relire mes éléments de langage, ou être présente lors de l’interview.

Deuxième cas :
je souhaite valoriser mon activité par la presse

Je souhaite valoriser mon activité par la presse :

Scroll

Je souhaite valoriser mon activité par la presse :

Je contacte l’équipe presse pour lui faire part de ma demande et de mes attentes en matière d’appui presse.

J’informe mon manager de ma démarche.

Je m’entretiens avec le service de presse pour définir ensemble la bonne stratégie et la bonne approche.

L’équipe de presse lance des actions de son côté pour y répondre et me tient informé.

L’équipe presse peut décider de temporiser ma demande au regard du contexte politique, spatial ou interne « CNES » et de la charge de travail.

Troisième cas :
je veux contribuer
au média
The Conversation

The Conversation,
vous connaissez ?

Gratuit et sans publicité, The Conversation est un média généraliste en ligne, 100 % indépendant. Il propose des articles d’analyse de l’actualité, écrits par des universitaires et des chercheurs. Les articles publiés sont libres de droits et peuvent donc être repris par d’autres médias. Depuis plusieurs années, le CNES est partenaire de The Conversation et y publie entre 10 et 15 articles de fond par an, rédigés par les experts eux-mêmes.

Vous estimez que votre activité peut éclairer le débat public ? Alors, pourquoi pas vous ?

The Conversation

Je veux contribuer à The Conversation :

Scroll

Je veux contribuer à The Conversation :

Je sollicite le service de presse pour lui proposer mon projet d’article.

Parallèlement, j’informe mon manager de ma démarche.

Je m’entretiens avec le service de presse pour :
– Définir précisément mon sujet et mon angle.
– Optimiser mon texte sur la forme et le style. L’objectif est de maximiser les chances de republication !
– Identifier l’iconographie pertinente à associer à mon article.

Je peaufine le texte avec le correspondant The Conversation que m’indiquera le service de presse ; je donne ma validation finale avant la publication.

Après la publication, l’équipe presse peut relayer l’article sur les sites et réseaux sociaux du CNES et les réseaux sociaux. Je peux repartager les publications sur mes réseaux professionnels et personnels.

Avant de parler à la presse : le top 3 des bons réflexes

1. Bien préparer son intervention

Une intervention dans les médias ne s’improvise pas, même pour les plus aguerris !
Avant de répondre aux questions d’un journaliste ou de contribuer à la rédaction d’un article :

Faites le tour de votre sujet.
Demandez les questions à l’avance au journaliste pour anticiper vos réponses ; gardez néanmoins à l’esprit que le journaliste n’y est pas tenu, et par conséquent peut ne pas s’y tenir.
Identifiez les éventuelles questions délicates.

2. Faire une veille d’actualité

L’actualité peut influencer le traitement journalistique de votre sujet :

Tenez-vous informé, pour avoir une vision actualisée et globale de votre périmètre d’intervention.
Avec l’aide du service de presse, aidez-vous de la revue de presse du CNES.

3. Choisir le bon vocabulaire

Vous ne vous adresserez pas de la même façon à des lecteurs de la presse spécialisée qu’aux spectateurs d’un magazine TV :

Prenez le temps de bien cerner le contexte de diffusion, le public visé par le média.
Avec l’appui du service de presse, veillez à bien comprendre la ligne éditoriale du média et les intentions du journaliste.
Adaptez votre vocabulaire à ce contexte ; vulgariser les notions complexes, utilisez des métaphores pour vous faire comprendre.

Zoom :
Le savoir-être en interview

Le b.a-ba du savoir-être en interview

L’interview est un exercice qui peut intimider, surtout lorsque l’on n’a pas l’habitude ! Voici quelques points à garder en tête…

En interview :

Je suis souriant (même sans caméra, cela s’entend), courtois et enthousiaste.

Pour un format enregistré ou filmé, je fais attention à mon élocution et je ne parle pas trop vite.

J’ai toujours le droit de prendre mon temps avant de répondre à une question !

Pour un format filmé, je soigne ma présentation. J’évite notamment les imprimés forts et les vêtements portant une marque visible ou un message. Je peux néanmoins porter mon polo institutionnel CNES.

En cas de visioconférence, j’anticipe les éventuels problèmes techniques pour éviter d’être interrompu.
Je soigne mon arrière-plan, ma qualité de son ; je veille à placer ma webcam à hauteur des yeux.

Trac, oubli, stress du direct… je ne suis pas certain de pouvoir répondre correctement à la question qui vient de m’être posée. Dans ce cas :

J’improvise, après tout, je dois être capable de sortir une réponse approximative. Le ou la journaliste n’y verra que du feu !

Je garde mon calme et explique posément avoir besoin d’une vérification ou d’une expertise croisée pour répondre.

Je panique, et coupe court immédiatement à l’interview.

Du zen…

Pas de panique, une interview n’est pas un interrogatoire…

Il vaut mieux expliquer posément avoir besoin d’une vérification ou d’une expertise croisée pour répondre à une question vous mettant en difficulté, plutôt que de risquer de faire une réponse erronée. L’honnêteté est la solution la plus simple et sera vue comme une preuve de rigueur scientifique.

Ne vous décontenancez pas, cela ne mettra pas en péril le reste de l’exercice, il vous reste une foule de choses intéressantes à partager ! Par la suite, le service presse pourra prendre en charge les compléments d’information directement avec le journaliste.

Vous et les média :
Le top 6 des faux pas

1. J’ai oublié d’informer le service presse

C’est le premier réflexe à adopter avant d’échanger avec un journaliste ! Ce passage obligé vous permet de bien préparer l’intervention et d’éviter… l’un des dérapages suivants.

2. Je donne mon avis personnel

En tant que salarié du CNES, vous exercez une mission de service public et avez une obligation de neutralité :

ne partagez pas d’opinions politiques, morales ou religieuses.
réagissez avec des propos mesurés et pondérés, même en cas de provocation, sans laisser entrevoir votre susceptibilité.

3. Je laisse échapper des informations confidentielles

Nos activités touchent souvent à des technologies sensibles. Si vous communiquez sur un procédé ou une innovation précise :

ne diffusez aucune information protégée par le secret industriel.
ne rendez jamais publics des documents ou informations à diffusion restreinte (même en « off » à un journaliste).
assurez-vous de ne pas dévoiler les faiblesses d’un dispositif ou d’un équipement.
respectez les éventuels embargos sur une donnée ou une information.

4. Je critique le CNES et ses activités

Evitez tout commentaire pouvant nuire à l’image du CNES :

ne dénigrez pas les activités, orientations ou prises de parole du CNES, ne critiquez pas publiquement d’autres personnes.
évitez les phrases « choc ».
soyez vigilants : les journalistes répondent à la ligne éditoriale de leur média et à des logiques d’audience. Ils peuvent vous poussez à extrapoler et vous conduire sur le terrain qu’ils attendent.
gardez en tête un point important : la presse est libre, une fois émis, vos propos ne pourront pas être retirés.

5. Je ne m’adapte pas au public

Votre public n’est pas forcément expert du sujet abordé :

évitez le jargon scientifique/technique et vulgarisez si besoin, notamment pour le grand public et le lectorat jeunesse.
à l’oral, soyez clair et concis.
évitez l’usage des anglicismes et acronymes qui ne sont pas forcément compréhensibles pour tout le monde.

6. Je n’utilise pas le bon langage

Certaines consignes de langage propres au CNES et au secteur public sont à respecter :

l’écriture inclusive, qui combine les formes masculines et féminines, est proscrite. Veillez néanmoins à la féminisation des fonctions.
ne décrivez pas le CNES comme « la NASA française ».

Pour retrouver des consignes plus complètes, rendez-vous ici :

Et en cas de crise ?

Les enjeux

Aucune organisation n’est à l’abri d’une crise : elle peut être liée à un événement politique, un accident, un scandale, ou tout autre événement sensible impliquant le CNES ou ses partenaires.

Gérer la presse en situation de crise : un sujet particulièrement sensible

Ne répondez pas aux sollicitations des journalistes, qu’elles soient orales ou écrites, ni même de façon informelle ou si vous connaissez la personne.
Si vous êtes approchés par un journaliste, contactez la cellule de crise (si elle existe) ou vos référents presse au sein de la DCO avant toute prise de parole.
Si vous avez été identifié comme porte-parole, le service de presse vous aidera à préparer à l’avance vos éléments de langage : il s’agit de vous assurer que vos propos soient cohérents avec la ligne adoptée par le CNES et de ne tenir aucun propos pouvant nuire à notre image.