Pollution numérique, du clic au déclic ?
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Pollution numérique, du clic au déclic ?

Texte : Camille Cazanave et Morgane Larrieu
Illustrations : Rafaelle Fillastre

C’est incroyable tout ce que l’on peut faire grâce à Internet !
Communiquer, s’inspirer, s’informer, se repérer, et même avoir recours à des intelligences artificielles. Côté face, ce formidable outil ne cesse de faciliter nos échanges. Côté pile, son empreinte environnementale déjà importante est vouée à s’aggraver avec l’explosion des usages numériques. Car derrière la dématérialisation se trouvent des infrastructures et des équipements bien réels. De quels impacts environnementaux parle-t-on exactement ? Et quelles sont les pratiques les plus efficaces pour réduire l’empreinte du web ?

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En l’espace de 10 ans, le nombre d’internautes
a plus que doublé. Le monde compte aujourd’hui 5,44 milliards d’utilisateurs d’Internet, ce qui signifie
que 67,1 % de la population mondiale totale est désormais en ligne.

À votre avis, combien de temps passez-vous sur Internet chaque jour ?

Moins de 5h

6h35

C’est le temps qu’on passe en moyenne par jour sur Internet (vidéos, musiques, emails, réseaux sociaux, messages…). Si l’on considère qu’une personne est éveillée environ 16 heures par jour, ça veut dire que près de 40 % de notre temps éveillé est consacré au numérique. Une proportion énorme… qui donne à réfléchir.

Et forcément, ça laisse une empreinte

Aujourd’hui, l’impact environnemental du numérique mondial est considérable : il génère d’importantes émissions de gaz à effet de serre, tout en consommant énormément d’eau, d’électricité et d’énergie.

Selon vous, quelle proportion des émissions mondiales de gaz à effet de serre est attribuable au numérique ?
Entre 3 et 4%

C’est la proportion de gaz à effet de serre émise par le secteur du numérique dans le monde.

On a l’impression que ce n’est pas énorme mais cela représente plus que le transport aérien commercial.

Et les émissions ne sont pas prêtes de s’atténuer

Le numérique représente déjà 4,4 % de l’empreinte carbone de la France. Ce n’est peut-être pas énorme comparé à d’autres secteurs, mais avec l’explosion des données, des équipements et maintenant de l’IA, la tendance s’accélère. Même sans mesurer pleinement encore les impacts de l’IA, les projections estiment déjà une hausse de 60 % d’ici 2040, portant l’empreinte du numérique à 6,7 %. Un chiffre qui risque encore d’augmenter…

Ah bon ? Mais pourquoi ?Parce qu’en réalité, le numérique n’a rien de magique. Ce n’est pas juste un petit nuage flottant dans les airs,

mais des milliards d’équipements bien réels qui consomment énergie et ressources.

Entre terminaux, data centers et réseaux, quels sont ceux qui pèsent le plus dans l’empreinte du numérique ?

N°1

Les terminaux numériques (smartphones, ordinateurs, téléviseurs…) représentent 50 % de l’empreinte environnementale du numérique, fabrication et usage compris. Mais c’est la fabrication qui pèse le plus lourd : extraction des matières premières, assemblage, transport… Avant même leur première utilisation, ces appareils ont déjà généré l’essentiel de leur impact.

80%

Pour vous donner une idée, avant même d’allumer pour la première fois son smartphone, téléviseur ou ordinateur neuf, c’est 80 % de son empreinte carbone qui a déjà été émise. Un impact énorme pour un appareil qui, en plus, ne dure souvent que quelques années.

Si la fabrication des équipements numériques pèse autant dans leur empreinte carbone, c’est parce qu’elle demande énormément d’énergie : extraction des ressources, transformation des matériaux, assemblage…

Et le problème, c’est que dans les principaux pays producteurs, cette énergie vient encore majoritairement du charbon, l’une des sources les plus polluantes.

1,7 tonnes

Et cette consommation d’énergie s’accompagne aussi d’une exploitation colossale des matières premières. En France, chaque année, l’équivalent du poids d’une petite voiture – 1,7 tonne de ressources – est mobilisé par personne pour fabriquer nos équipements numériques : métaux rares, minerais, plastiques, eau… Imaginez cette quantité multipliée par des millions d’utilisateurs. Derrière chaque écran, c’est une extraction massive qui laisse des traces durables sur l’environnement.

⛏️ Faisons le point sur les métaux…

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⛏️ Faisons le point sur les métaux…

Déjà, un smartphone

par exemple, est composé à 40-60 % de métaux. C’est d’ailleurs pour ça que les équipements numériques pèsent aussi lourd.

Le lithium, le cobalt, le tungstène, etc.

sont indispensables aux batteries et aux écrans. Ces matériaux sont classés critiques par l’Union européenne, car leur approvisionnement est incertain et soumis à des enjeux géopolitiques complexes.

En plus, leur extraction

a des impacts colossaux : pollution des sols et de l’eau, destruction des écosystèmes, exploitation humaine, conflits armés… Bref, un coût bien plus lourd qu’il n’y paraît. Vous pouvez d’ailleurs plus tard lire notre infographie à ce sujet…

N°2

Les data centers sont responsables de 46 % de l’empreinte environnementale du numérique. Pourquoi ? Parce que chaque recherche Google, chaque vidéo, chaque fichier stocké dans le cloud ou chaque interaction avec l’IA sollicite un serveur situé quelque part dans le monde, souvent très loin. Ces serveurs tournent en permanence pour répondre aux demandes et consomment énormément d’énergie. Le moindre clic a un coût caché !

N°3

Les réseaux représentent 4 % de l’empreinte environnementale du numérique. On pense souvent aux antennes mobiles et aux box Internet, mais l’infrastructure est bien plus vaste. L’essentiel du trafic mondial passe littéralement par des câbles sous-marins, des milliers de kilomètres de fibre optique déployés au fond des océans. Si, si ! Il y a aussi une part qui transite par des satellites en orbite ou par des réseaux privés d’entreprises. Ces équipements sont encore peu étudiés, leur impact est donc probablement sous-estimé…

99% de l’Internet mondial passe sous l’eau.

Source : Submarine Cable Map, de TeleGeography

D’ailleurs, l’eau

est une des ressources qui subit le plus l’impact du développement du numérique.

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D’ailleurs, l’eau

est une des ressources qui subit le plus l’impact du développement du numérique.

Elle est utilisée en très grande quantité

pour extraire les métaux nécessaires au numérique. Dans les salars chiliens, il faut 2 000 m³ d’eau – soit l’équivalent de près d’un million de bouteilles – pour extraire une seule tonne de lithium. Une eau essentielle aux peuples indigènes et à l’équilibre fragile des écosystèmes locaux… détournée pour fabriquer des batteries utilisées à l’autre bout du monde.

L’eau est également utilisée pour rafraîchir les centres de données

Or, avec l’intensification de nos usages et le développement de l’intelligence artificielle générative, les quantités d’eau nécessaires augmentent drastiquement.

En 2022,

Microsoft a indiqué une progression de 34% de la consommation d’eau des centres de données par rapport à l’année précédente.
6,4 milliards de litres d’eau ont été engloutis, soit l’équivalent de 2 500 piscines olympiques. Et Google n’est pas en reste avec une hausse de 20% de sa consommation d’eau sur la même période.

🤔 Savez-vous quelles sont nos petites habitudes numériques qui engloutissent le plus d’énergie ? 🔌💭

À votre avis, quel équipement consomme le plus d’énergie ?
La TV LED

La consommation d’énergie augmente avec la taille des écrans : une TV LED de 55 pouces consomme jusqu’à 145 kWh/an. Elle est 7 fois plus énergivore qu’un ordinateur portable (20 à 85 kWh/an), et 20 à 70 fois plus qu’un smartphone (2 à 7 kWh/an). Une raison de plus pour repenser la taille… et le temps passé devant l’écran !

Les vidéos !

66% du trafic internet était constitué de vidéos en 2022.

La même année, 5,6 MtCO2 ont été émises par la consommation de contenus audiovisuels (TV linéaire, streaming audio et vidéo à la demande…) en France. Soit autant que les émissions de 4 041 073 véhicules par an ! Si l’on suit cette tendance, on peut s’attendre à une augmentation de 29% d’ici 2030.

À votre avis, quel mode de recherche consomme le plus d’énergie ?
L’intelligence artificielle

Si les impacts de l’intelligence artificielle sont encore difficiles à appréhender, l’Agence internationale de l’énergie estime qu’une requête sur un assistant comme ChatGPT consomme dix fois plus d’électricité qu’une recherche Google.

À votre avis, quand vous consultez votre smartphone, il vaut mieux être :
En wifi !

La consommation énergétique des réseaux mobiles est 10x plus élevée que celle des réseaux fixes. Il vaut donc mieux passer son téléphone ou sa tablette en wifi dès que c’est possible.

Après cette mise au point se pose une autre question : Que se passe-t-il 👇

quand nos équipements rendent l’âme… ou qu’on n’en veut plus ? 🤔

62M de tonnes

C’est le poids des e-déchets générés en une seule année (2022) dans le monde, selon l’ONU. Et le pire ? Leur volume augmente cinq fois plus vite que la capacité de recyclage. Résultat : moins d’un quart est collecté et recyclé correctement. Et le reste ? Une partie finit incinérée ou enfouie, mais beaucoup sont envoyés dans d’autres pays, comme le Nigeria, devenu un véritable déversoir pour les déchets électroniques des pays développés. Là-bas, faute d’infrastructures adaptées, ce sont des filières informelles qui s’occupent du recyclage, souvent avec des méthodes dangereuses pour la santé et l’environnement.

Un modèle linéaire qui pose problème

Le problème, c’est que l’économie du numérique fonctionne encore sur un modèle linéaire : extraire, produire, consommer, jeter. Obsolescence programmée, appareils difficiles à réparer… Résultat : une gabegie environnementale.

D’un côté, des matériaux précieux finissent incinérés, enfouis ou hors des circuits de recyclage, devenant irrécupérables. De l’autre, on continue d’extraire de nouvelles ressources pour fabriquer toujours plus d’équipements neufs, avec les impacts environnementaux qui vont avec. Un cercle vicieux… qui pourrait pourtant être évité.

Un rythme de renouvellement effréné

En France, les smartphones sont parmi les équipements les plus fréquemment remplacés. Selon plusieurs constructeurs, un utilisateur en change en moyenne tous les 2 à 3 ans. Un cycle ultra-rapide…

D’ailleurs, on a une petite question à vous poser 👇

En toute honnêteté, avez-vous un téléphone inutilisé qui traîne dans vos tiroirs ?
Si oui, vous n’êtes pas seul !

On estime que plus de 45 millions de téléphones inutilisés dorment dans les tiroirs des foyers français.

Une véritable mine d’or… ou plutôt de métaux précieux, qui pourraient être récupérés et revalorisés au lieu de rester oubliés.

🚨 Sans action, d’ici 2050, l’empreinte carbone du numérique et la quantité de ressources nécessaires pourraient tripler,

tandis que la consommation d’énergie doublerait. Aie… (AI)

Pour limiter notre impact, trois actions font vraiment la différence :

Acheter moins d’appareils

Garder nos équipements le plus longtemps possible

Réduire notre consommation numérique.

Des habitudes (plus ou moins) simples, mais qui peuvent tout changer ! On vous explique comment, promis, c’est bientôt fini ! 😉

On se pose les bonnes questions avant d’acheter de nouveaux équipements

En France, un foyer possède déjà en moyenne 10 équipements numériques, qu’ils soient utilisés… ou non. Alors avant d’en ajouter un de plus, on peut se poser quelques questions simples :

  • Est-ce un vrai besoin ou juste un gadget ?
  • Dois-je absolument l’acheter neuf ?
  • Quelqu’un peut-il me le prêter ou me le donner ?

Un bon réflexe avant d’acheter, qui peut en plus éviter des dépenses inutiles…

On prend soin de ses appareils

En en prenant soin, un smartphone peut être utilisé 5 ans et un ordinateur portable autour de 7 ans. Cela peut diviser par deux leur impact environnemental. Voici quelques conseils pour y parvenir :

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On prend soin de ses appareils

En en prenant soin, un smartphone peut être utilisé 5 ans et un ordinateur portable autour de 7 ans. Cela peut diviser par deux leur impact environnemental. Voici quelques conseils pour y parvenir :

Anticiper les chocs

Un téléphone qui prend l’eau, un ordinateur qui tombe par terre… ça arrive vite et ça peut coûter cher. Mieux vaut anticiper en protégeant ses appareils des risques du quotidien : chocs, humidité, chaleur, poussière. Une coque renforcée et étanche est indispensable si vous travaillez en extérieur ou dans un métier physique. Pour les déplacements, une housse de protection protège l’ordinateur des chocs et des rayures. Enfin, un film protecteur sur l’écran permet d’éviter les rayures et d’allonger la durée de vie de vos appareils. Simple et efficace !

Préserver les batteries

Inutile de pousser la luminosité à fond ou de laisser tourner le Wi-Fi et le GPS en permanence. Activez le mode économie d’énergie dès que possible et fermez les applications inutilisées pour limiter la consommation. Pour éviter d’user la batterie trop vite, mieux vaut ne pas la charger à 100% ni la laisser tomber à 0%. Les batteries lithium-ion n’aiment pas les extrêmes : les maintenir entre 20% et 80% permet de ralentir leur vieillissement. Dans le même esprit, évitez de laisser votre téléphone branché toute la nuit. Enfin, les batteries n’apprécient ni les fortes chaleurs ni le grand froid. Un peu comme nous, elles fonctionnent mieux à température ambiante. Et si possible, limitez l’usage des chargeurs rapides, qui génèrent plus de chaleur et fatiguent la batterie sur le long terme.

Protéger et mettre à jour

Les mises à jour ne servent pas qu’à ajouter de nouvelles fonctionnalités, elles corrigent aussi des failles de sécurité. Sur un smartphone, ne pas les faire pendant plusieurs années peut empêcher certaines applications de fonctionner ou de s’installer. Sur ordinateur, un antivirus est un bon bouclier contre les attaques et les virus. Côté smartphones, attention : les fabricants arrêtent de proposer des mises à jour après 2 à 5 ans pour les modèles haut de gamme, et encore plus tôt pour les autres. Mieux vaut en être conscient pour éviter de se retrouver avec un appareil vulnérable.

Faire de la place

Quand un smartphone ou un ordinateur est trop plein, il ralentit. Pour éviter ça, mieux vaut faire un peu de ménage régulièrement. On commence par désinstaller les applications et logiciels inutiles, puis on fait le tri dans les SMS, conversations, photos et vidéos qui s’accumulent. Sur l’ordinateur, un coup d’œil dans les dossiers permet souvent de repérer des fichiers dont on n’a plus besoin. Et pour tout ce qu’on veut garder, mieux vaut le stocker sur un disque dur externe plutôt que d’encombrer son appareil. Résultat : plus de place, et un fonctionnement plus fluide !

Nettoyer régulièrement

Avec le temps, la poussière et les petits débris s’accumulent dans les appareils, ce qui peut les faire surchauffer et ralentir leur fonctionnement. Un simple réflexe permet d’éviter ça : nettoyer régulièrement les prises, ports de charge, touches de clavier et autres zones où la poussière s’infiltre. Un coup de chiffon ou une bombe à air comprimé, et c’est reparti pour un appareil qui respire mieux !

Réparer

Avant d’acheter un nouvel appareil, mieux vaut jeter un œil à son indice de réparabilité. Un bon indice, c’est la garantie de pouvoir prolonger sa durée de vie en changeant facilement certaines pièces (batterie, écran…). Si un appareil montre des signes de faiblesse ou tombe en panne, pas besoin de le remplacer tout de suite ! On peut faire jouer la garantie légale ou profiter du bonus réparation. Par exemple, pour un écran de smartphone cassé, une aide de 25€ est accordée si la réparation est faite par un professionnel agréé. Un bon plan pour économiser et éviter le gaspillage !

C’est vraiment
la fin ?

Pas forcément, on peut donner une seconde vie à nos appareils lorsqu’ils se font vraiment vieux. Deux options attendent alors nos appareils, en fonction de leur état :

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C’est vraiment
la fin ?

Pas forcément, on peut donner une seconde vie à nos appareils lorsqu’ils se font vraiment vieux. Deux options attendent alors nos appareils, en fonction de leur état :

Désuets mais fonctionnels : on donne !

On peut donner nos appareils à un proche ou bien on se tourne vers les associations telles que le réseau Emmaüs, qui s’engage à les vider de leurs données, à les réparer si nécessaire et à les mettre à disposition des personnes qui pourraient en avoir besoin.

Vraiment KO : on recycle !

On l’a dit plus haut, nos appareils regorgent de matériaux précieux (or, aluminium) mais aussi polluants (mercure, lithium). Plutôt que de les laisser traîner ou de les jeter, on les dépose dans les bacs de recyclage en magasin, en déchetterie ou dans les enseignes d’électronique et de bricolage de plus de 400 m² (oui, oui), qui ont l’obligation de les reprendre. Un petit geste simple pour réduire les déchets électroniques et limiter la pollution !

Bon à savoir !

L’éco-organisme Ecosystem propose un service gratuit pour se débarrasser utilement de son vieux téléphone.

Le principe :

  • En se rendant sur jedonnemontelephone.fr, il suffit d’imprimer directement une étiquette à coller sur votre propre enveloppe ou de commander une enveloppe pré-affranchie.
  • Une fois toutes vos données supprimées, le téléphone sera soit reconditionné et donné, soit recyclé.
On achète reconditionné

Le marché du reconditionné se développe, avec 1 Français sur 4 qui a déjà acheté un smartphone reconditionné.

C’est une excellente nouvelle sur le plan environnemental : un smartphone reconditionné permet d’éviter l’émission de 24,6 kg de gaz à effet de serre et l’extraction de 82 kg de matières premières.

On adopte un usage plus sobre du numérique

Difficile de mesurer l’impact de nos usages numériques, et l’IA générative ne fait qu’amplifier la consommation d’énergie. Avant de l’utiliser, posez-vous la question : est-ce vraiment utile ? Ai-je vraiment besoin de plusieurs propositions différentes ou puis-je être plus précis dès le départ ? Apprendre à bien formuler ses requêtes (prompt) permet d’obtenir une réponse plus juste dès le premier essai, évitant ainsi du calcul inutile. Et pour évaluer l’impact de vos autres usages numériques (vidéos, mails, stockage…), rendez-vous sur :

Quelques gestes faciles pour limiter les dégâts

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Quelques gestes faciles pour limiter les dégâts

Réduire mon temps sur les écrans

On ne vous demande pas forcément de vous priver du dernier épisode de votre série préférée, mais tout le monde gagne à remettre en question sa consommation de contenu virtuel. Et vous le savez bien, les heures de scrolling le soir ne vous font pas du bien, alors variez vos loisirs… et accordez vous une pause !

Plus de conseils >

Éteindre sa box Internet

Allumée 24h/24, une box avec son boîtier TV consomme autant d’électricité que 7 ordinateurs portables 15 pouces utilisés 8h par jour sur une année !

Alors pour faire des économies d’électricité, on pense à l’éteindre quand on en n’a pas besoin.

Regarder les vidéos en wifi

Regarder une vidéo en utilisant le signal wifi permet de consommer 23x moins d’énergie qu’en 4G.

Y aller mollo sur les vidéos
  • Éviter le visionnage en HD
  • Désactiver la lecture automatique
  • Écouter la musique en audio plutôt qu’en vidéo.
Gagner en légèreté

On limite l’envoi de mails avec des fichiers lourds en pièces jointes ou une longue liste de destinataires, et on utilise des services de transfert éco-responsables.

Aller au plus court

Chaque requête sur un moteur de recherche consomme de l’énergie, car elle mobilise des serveurs à distance. Si on connaît déjà l’adresse d’un site, il vaut mieux la taper directement dans la barre de navigation ou l’ajouter en favori pour éviter des recherches inutiles. Autres réflexes simples : fermer les onglets non utilisés, désactiver les widgets superflus (actu, météo…) et vider régulièrement les cookies et l’historique. Moins de données stockées, c’est aussi un navigateur plus rapide et une consommation de bande passante réduite !

Et enfin…
je reste informé !

Cette infographie vous a plu ? Allez plus loin en visitant le site du Programme AltImpact, une mine d’or pour retrouver les dernières études, argumentaires et conseils sur l’impact environnemental du numérique.

Pour aller plus loin
Le mooc à consulter
Un mooc gratuit, en deux parties, proposé par l’Inria. À regarder en basse définition bien sûr !
Le podcast à écouter
L’émission « Le téléphone sonne » de France Inter réunissant les experts de l’ADEME et de l’Arcep, les deux acteurs ayant mené la plus vaste enquête sur l’empreinte du numérique en France.
Le bouquin à lire
« Tendre vers la sobriété numérique », rédigé par Frédéric Bordage, fondateur du collectif GreenIt pour aider à passer à l’acte.

Texte : Morgane Larrieu
Illustrations : Rafaelle Fillastre
Dernière mise à jour : Mars 2025

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